Paul McCartney à La Défense Arena
Début décembre, alors que le gouvernement tombait, Paul McCartney, la légende vivante, a transformé La Défense Arena en un temple de la musique, offrant aux fans deux soirées inoubliables. Le concert, chargé de nostalgie et d’émotions, a revisité plus de six décennies de musique, des classiques intemporels des Fab Four à ses morceaux solo les plus récents. C’est bel et bien le Papa de la Pop !
Paul McCartney
Les écrans s’agitent, sa guitare luit, Paul McCartney monte sur scène et sans un mot, se lance dans ‘A Hard Day’s Night’. Les lumières scintillent tandis que sa voix familière résonne dans l’arène bondée. Il enchaîne avec ‘Junior’s Farm‘ et ‘Letting Go‘, deux morceaux des Wings qui montrent la richesse de son répertoire post-Beatles.
Le vétéran de la pop, du haut de ses 82 ans, ne se laisse pas prier pour revisiter les grands classiques des Beatles comme ‘Drive My Car‘, ‘Got to Get You Into My Life‘ ou ‘Ob-La-Di, Ob-La-Da’. Il se plaît aussi à rejouer la toute première chanson du quatuor, ‘In Spite of All the Danger’, alors qu’ils se produisaient à l’époque sous le nom de The Quarrymen.
L’interprétation de ‘Blackbird’ est l’occasion d’une séquence émotion, Paul McCartney est seul sur une scène qui grimpe vers les étoiles. Mais McCartney ne s’arrête pas à ses succès des années 60. Avec des morceaux comme ‘Come On to Me‘ et l’émouvant ‘My Valentine‘, dédié à sa femme Nancy, il montre que son œuvre récente a aussi sa place dans les cœurs du public.
La soirée a été marquée par plusieurs hommages : à John Lennon et à George Harrison, avec de superbes images d’archives projetées sur les écrans. Des moments de souvenirs alternés avec des passages d’insouciance offerts par ‘Michelle’, ‘Love Me Do’ ou ‘Dance Tonight’ – sur laquelle le batteur Abraham Laboriel Junior danse la Macarena !!
L’énergie de McCartney ne faiblit pas, il est espiègle, s’exclame en français, joue de mimiques, fait mine de s’élancer pour slamer sur le carré Or. Le final est spectaculaire, avec l’enchaînement de ‘Let It Be’ à la bougie, suivi de ‘Live and Let Die‘ avec des effets pyrotechniques qui font vibrer l’arène et… ‘Hey Jude’ ! Que de frissons à voir une salle entière qui chante à pleins poumons ce tube, guidé par McCartney qui visiblement ne se lasse pas d’écouter le public la reprendre en chœur.
Pour le rappel, Paul McCartney revient sur scène avec des drapeaux français, britannique et LGBTQ+. Après ‘I’ve Got a Feeling‘, enrichi d’un duo virtuel avec Lennon, la soirée se conclut sur une interprétation magistrale du medley final de Abbey Road : ‘Golden Slumbers‘ / ‘Carry That Weight‘ / ‘The End‘. Les derniers accords résonnent dans une ovation debout, les fans savourant chaque instant de ce concert d’exception.
Remerciements : Yasmine Ben Hamouda
Catégorie : A la une, Concerts
Artiste(s) : Paul McCartney
Salle(s) : La Defense Arena
Ville(s) : Paris
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