



La Cabaret Vert ouvrait cette année pour la 7ème fois. Toujours la même formule sur 3 jours, un prix un peu plus élevé d’année en année mais toujours raisonnable, mais une programmation éclectique et de plus en plus impressionnante. De quoi dépasser pour la première fois la barre des 50.000 entrées !
Viscera a l’honneur d’inaugurer le premier jour de ce 7ème Cabaret Vert. Une journée orientée rock et métal. Un sympathique concert de début de festival, sans plus.
Deuxième groupe local de la journée qui, bizarrerie de la programmation, joue sur la même scène que le premier, provoquant une interruption de plusieurs dizaines de minutes sans musique. Nettement plus quali de Viscera, les Rockin bitch offrent une petite heure de concert maitrisé et agréable. Avec en prime un titre avec Frédéric Leclercq de Dragon Force qu’on croisera souvent dans les loges du festival.
Malgré un son absolument inaudible et une absence d’album depuis 4 ans, Hatebreed semble toujours avoir son public. Et mieux vaut connaitre les morceaux pour apprécier le concert, parcequ’il sera bien difficile d’écouter convenablement le son produit !
Troisième et dernier groupe local de la journée : This Is Not Hollywood. Une formation rémoise énergique et carrée qui fait bouger les cheveux.
Perdue au milieu d’une programmation résolument rock, on pouvait se demander comment allait s’en sortir les Wombats. Visiblement pas stressé par la situation, les Wombats se font promener toute l’après midi à travers le festival avant de faire une heure de concert entrainant qui semble avoir fait l’unanimité auprès du public. Un tour de force.
Grand fan de la bande à Johnny Siera depuis Dour il y a quelques années, c’était un des concerts que j’attendais le plus le vendredi. Eh bien je ne fut pas déçu.
Depuis le second album qui frôle l’expérimental, The Dø a pris une tournure assez étonnante qui donne lieu à des concerts impressionnants et puissants. Dommage que le son de la grande scène (à laquelle il va falloir trouver un nom) ne soit pas assez fort.
Bizarrerie de la programmation : Atari Teenage Riot à 21H20 alors que le soleil se couche à peine. Un peu moins violent qu’aux Eurocks le trio allemand produit une heure de son lourd et qui fait voler en éclat les tympans.
Annoncé comme la tête d’affiche du festival, Iggy Pop et ses Stooges ne sont plus que l’ombre d’eux même. Le concert est mou et chiant et Iggy Pop n’a guère plus d’énergie qu’une iguane séchée. De concert en concert, Iggy Pop semble de moins en moins capable de les assurer. Et il y a for à parier qu’il ne fera plus de représentation aussi énergique de celle de son grand retour il y a quelques années à la Fête de l’Huma.
Sexy Sushi est une arnaque musicale. Une escroquerie culturelle. De la fumisterie incarnée. Et c’est pour ça que c’est aussi génial. Sorte de Philippe Katerine electo-déglingo, les quatre dégénérés mal fagotés (quand ils le sont) font danser et chanter la petite scène comme elle n’avait encore jamais bougé aujourd’hui.
Que dire ? Autant V Mirror live m’a toujours semblé être formidable autant son selector set a autant d’intérêt qu’un micro onde au Saraha.
bonjour, avez vous des photos d’iggy pop au cabaret vert lorsqu’il fait monter le public sur scene. merci
[…] Lazer L’avis de Benjamin Lemaire : « On dirait Sexy Sushi mais qui se prendrait au sérieux… Au moins Guetta il passe des titres à lui ! » […]
Et toi t'en penses quoi ?