Les Inrocks ont deux soirées mensuelles, la Custom au Nouveau Casino, et les Inrocks Indie Club, qui depuis la rentrée a déménagé à la Flèche d’Or. Et alors que beaucoup venaient ce soir pour White Lies, la tête d’affiche, un semblant de Joy Division assez froid, d’autres étaient présents tôt pour ne pas louper la dernière fraîcheur arrivée de Londres : The Vaccines.

The Vaccines

Le premier set des Inrocks Indie Club ne dure qu’une vingtaine de minutes, mais leurs chansons sont très courtes, ce qui leur permet de jouer un éventail significatif de leur savoir-faire. Pas de longues introductions, pas de fioritures, on est directement plongé dans le morceau. Avec leur pop irrésistible aux fortes influences Ramones, leur style rappelle un peu The Drums : des punks bobos, sans baskets mais avec de bonnes références. La batterie de ‘Norgaard‘ est criante de punk rock, ‘Blow it Up‘ est plus langoureuse, avec cette voix éthérée qui fait penser à The Pains of Being Pure At Heart qui aurait pris de l’acide.

A la tête de ce groupe, Justin Young, qui opérait sur la scène folk sous le nom de Jay Jay Pistolet et traînait avec tous les Laura Marling, Mumford & Sons et autres Noah & the Whale. Cette folk douce a créé chez lui un débordement d’énergie, aussi, dès qu’il rencontre Freddie Cowan, le frère du bassiste de The Horrors, ils montent ensemble The Vaccines, une pop-punk surexcitée aux accents Strokes-iens.

Un set trop court, qui est passé à la vitesse grand V, comme chacune de leurs chansons : on a à peine le temps de se retourner que ‘Wreckin Bar‘, leur single, est déjà malheureusement fini. Le sentiment qui reste : direction le merchandising !

Réclame

The Vaccines reviennent le 9 mars au Nouveau Casino. Cette fois-ci, espérons qu’ils leur restera au moins quelques EP à vendre.

Remerciements : Elodie (Columbia/Sony)

Catégorie : Concerts
Artiste(s) : Jay Jay Pistolet, The Vaccines
Evenement(s) : Inrocks Indie Club
Production(s) : Columbia, Sony BMG