Everybody’s GUSH
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Petit à petit, les GUSH ont fait leur nid. A leur actif : une démo, un EP plus décisif, et enfin un premier album pêchu qui multiplie les références et autres influences. En mars à la Maroquinerie, ils étaient en juin la Cigale. A quoi est dû ce succès ?
GUSH
Adanowsky
Dans la catégorie groupe de mecs à belles gueules qui font hurler les filles, Adanowsky était tout indiqué pour introduire les GUSH. Mais quand on y regarde de plus près, on voit tous les ingrédients pour que la première partie double la tête d’affiche. Entre le fils de l’artiste Alejandro Jodorowsky, l’ex-guitariste de FFF et Pierre Guimard, le groupe compte des membres de choix. Au gré des langues, ils jouent sur les atmosphères : intimistes, festives ou plus délires avec notamment ‘Je kiffe tes genoux’ -qui rappelle fortement ‘Le Yaourt’ de FFF.
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Ils seront le 17 juin à la Maroquinerie, et rien que pour les solos de Yarol Poupaud, ça vaut le détour.
GUSH
Une pop dite “kaleidoscope”
Leurs influences avoués sont larges : des Rolling Stones à Nirvana en passant par Marvin Gaye, Neil Young et même Bob Marley. Mais on les compare à un panel beaucoup plus vaste, que ce soit les Beach Boys, les Last Shadow Puppets, Outkast, Beck ou les Kings of Leon. Touches à tout, ils ont tout pour plaire à tout le monde, puisque tous les styles sont passés en revue : rock’n’roll, soul, groove, doo-wop et même sur leur premier EP figure ‘I Just‘, titre tirant plutôt électro.
Des bêtes de scène
Si le son de l’album est peut-être trop poli pour être honnête, leur performance scénique convainc chaque personne dans l’assistance. Ils font remuer les hanches sur ‘You Really Got Style’, font briller le soleil sur ‘Jeg Digger Deg’, affolent les hormones sur ‘Let’s Burn Again’, font rugir la salle sur ‘The Big Wheel’ et font pleurer dans les chaumières sur ‘In The Sun’. Comme dans un jeu de rôle, chaque musicien a son c(h)aractère : Vincent le batteur chien fou, Yan le guitariste kinky, Mathieu le bassiste mystérieux et Xavier qui a tout du leader.
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Ca vous rappelle pas quelqu’un ?
Peu à peu, leurs coupes de cheveux s’apparentent plus au cousin machin qu’à des sex-symbols, peut-être pour souligner l’univers nature de leur album, mais ce clin d’œil capillaire force la comparaison avec leurs amours de jeunesse. Ils le clament haut et fort, tout a commencé avec les Beatles et ça se ressent dans les mélodies accrocheuses d’Everybody’s God.
Enfin, comparé avec leur concert la Maroquinerie, leur performance la Cigale prend des allures de rock show – peut-être parce que le plateau se prêtait plus aux sauts acrobatiques sur fond de fumée rouge. Leurs solos virent de plus en plus JimMorrissonesque : à viser les étoiles, ils atterriront bien vite dans le Stardom.
Catégorie : A la une, Concerts
Artiste(s) : Adanowsky, Gush
Salle(s) : Cigale
La 8ème photo de gush est ouf 🙂
clap *
& sympa comme report !
Magnifiques photos ! Bravo !
Et très contente d’avoir pu papoter un peu avant le concert !
c’est “j’aime tes genoux” le titre et c’est une reprise de Henri Salvador, bonjour la culture !
Belles photos et report pas moins bien 😉
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