The Libertines au Zénith
Personne n’y croyait. D’ailleurs jusqu’à ce que le concert commence, beaucoup restaient encore sceptiques quant au bon déroulement de l’opération. Après tout, Peter Doherty est toujours abonné aux annulations surprises, et c’est clairement pas lui qui avait le plus besoin d’une reformation des Libertines. Car même si un nouvel album a été annoncé, Carl Barât vient tout de même d’annoncer l’arrivée de son nouveau groupe The Jackals.
The Libertines
La rumeur veut que Doherty se soit pointé à 21h25, soit 10 minutes à peine avant de monter sur scène. Et surprise, un an presque jour pour jour après l’avoir vu tituber sur cette même scène avec les Babyshambles, il tient debout ! Malgré tous les efforts pour discerner des musiciens cachés ou un possible play-back, force est d’admettre qu’il tient la route.
Au dessus des musiciens, un immense écran atteste que ce sont bien Carl Barât et Peter Doherty qui partagent cordialement un micro sur ‘Vertigo’. Le son est un peu brouillon et bien fracassant, mais se lisse rapidement dès ‘Horrorshow’. On sent d’ailleurs qu’ils ont travaillé leurs compositions, Peter Doherty semble même s’ennuyer sur ses parties, maintenant qu’il doit partager le plateau. On ne peut aussi s’empêcher de se demander comment son ego peut supporter que Barât chante sa chanson ‘What Katie Did’.
Cependant, Doherty n’est pas le seul, car le concert manque un peu de bordel et surtout d’énergie. Et ce n’est pas l’interlude de Carl Barât sur ‘The Ballad of Grimaldi’ qui va changer la donne. L’ambiance commence à s’énerver un peu sur ‘Boys in the Band’ qui déclenche les slams, puis le tube ‘Can’t Stand Me Now’ amorce enfin le concert ! D’ailleurs pour son solo, Doherty déclenche les chœurs de la foule avec son fameux ‘Fuck Forever’.
De ce moment, les tubes déferlent, et les musiciens semblent enfin se détendre pour pouvoir un peu prendre leur pied sur ‘Don’t Look Back Into The Sun’. Peter et Carl semblent tout de suite plus complices, ils se cherchent même sur ‘What Became of the Likely Lads’ et ‘Up The Braket’ part joyeusement en sucette. C’est là que Peter balance sa guitare à un roadie pour sauter sur Carl en train de chanter ‘I Get Along’ et lui piquer sa guitare pour finir le morceau. Si c’est très sûrement une mise en scène, l’image donne l’espoir de voir un jour ce troisième album éclore onze ans après The Libertines.
Catégorie : A la une, Concerts
Artiste(s) : The Libertines
Salle(s) : Zénith de Paris
Production(s) : Speakeasy
Ville(s) : Paris
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