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Comme chaque année, le festival FNAC Live est venu animer le parvis de l’Hotel de Ville. Face aux éléments déchaînés, notamment une chaleur écrasante, les artistes se sont enchaînés devant une foule encore plus nombreuse avec les années. Pour ce premier volet, Le Transistor a retenu quelques morceaux choisis : les jeunes premiers Glass Animals, les arrogants La Femme, le comédien Julien Doré et l’égocentrique -M-.
Petit intrus de la programmation plutôt variété de cette année : Glass Animals. Après avoir révélé Alt-J au grand public il y a deux ans, le festival suggère leurs petits frères : des Anglais qui aiment à bidouiller les textures et mélanger les genres. C’est toujours du rock indé, légèrement tribal, groovy comme il faut, mais plus incisifs que leurs prédécesseurs. Leur particularité, c’est que le chanteur, Dave Bayley, a fait des études de médecine et s’inspire de son expérience en psychiatrie pour ses paroles. Pourtant, le résultat est plus sensuel qu’inquiétant : malgré une densité sombre, leur album Zaba (tiré de The Zabajaba Jungle de William Steig, celui qui a inventé Shrek !) est très lumineux. Prenant et pourtant léger, il insuffle un mouvement de hanche instinctif.
Interview à suivre !
lire le live report de Glass Animals au fireworks! festival
Pas de pogo ce soir, donc. Et le public reste un peu sur sa faim. Heureusement qu’il reste les fameuses chorégraphies espiègles de la chanteuse, les facéties du claviériste, le style vestimentaire chamarré de tout le groupe. Sur la fin d’un set assez court (raccourci ?), après un superbe ‘Paris 2023’, leur hymne ‘Anti Taxi’ réveillera un peu les Parisiens de par son amusant surf-punk-électro.
Avec maintenant trois albums, les tubes s’enchaînent en live, avec notamment ‘Kiss Me Forever’ qui fait onduler le public avec sa chorégraphie simplette et forcément décalée. Profitant de son single ‘Paris-Seychelles’, le téméraire Julien Doré s’échappe de la scène, pour fendre la foule à pied et une fois de l’autre côté de l’esplanade, dégoupiller une fusée à cotillons. Toujours très théâtral, le performer soigne son final à la manière d’une tragédie grecque avec ‘Corbeau Blanc’. Un incorrigible romantique… qui en fait un peu trop ?
Les musiciens participent aussi à cette grosse machine rôdée, à l’aide de chorégraphies un peu niaises. Mais ça joue toujours fatalement bien, et –M- a le mérite de tenir en haleine pendant une heure et demie sans temps mort.
[…] concerts gratuits. Parmi la pléthore de propositions, Le Transistor a décidé de faire un choix. Après Glass Animals, La Femme, Julien Doré et -M-, on a retenu : Breton les favoris, Moodoïd le magnifique, Mademoiselle K l’indétrônable, et […]
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