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J’aime bien les Transmusicales. Bon c’est vrai, ça caille. Mais déjà c’est à Rennes. Et Rennes fait partie de ces villes avec un vivier artistique “pretty cool” comme on dit en Grande Bretagne. La capitale de la Petite Bretagne accueille donne chaque année flopées de pro de la musique et fans de musique souvent inconnue, parfois bizarre, souvent étonnante.
Cette année les Trans commencent dès le jeudi midi avec Clyde P. et Surfing Leons qu’on retrouvera ce soir et demain (dans l’ordre inverse) sur la Green Room qui a doublé de taille depuis l’année passée. Deux sets étonnants dans un wagon bar malheureusement un peu trop plein de journalistes qui empêchent le public de se lâcher. Reste que boire des bières devant de l’électro, c’est un joli lancement de festival.
J’ai cru que c’était le père de Lana Delrey du coup je suis resté boire des coups. Mais en fait non. Du coup je te laisse avec un titre assez cool que j’ai trouvé.
Je l’ai déjà plein de fois : London Grammar c’est cool. Sauf que les musiques éthérées, même basées sur de l’électro pop c’est rarement cool en live. Et bah là si. La voix d’Hannah Reid perce le hall 4 et fait vibrer agréablement les tympans des nombreux spectateurs devant la scène. Parce qu’Hannah n’est pas seulement une jolie blonde accompagné d’un batteur choupinet, c’est avant tout la leader d’un groupe aux mélodies solides. Les mauvaises langues trouveront que c’est du sous Florence + The Machine, les autres y trouveront un renouveau du trip hop.
Qu’est ce qu’on fait qu’on on a “cover the world” (interview à venir bientôt) avec The Rapture ? Réponse : un projet qui ne tient pas vraiment la route. On trouvera pour excuse que ce n’est que son 3e concert et que ses deux musiciens sont ses voisins en ce qui concerne la prestation qui manque vraiment de consistance. Mais même en faisant abstraction du piètre concert, il ne reste pas grand chose des mélodies.
Même pas moyen de faire un jeu de mot avec chapelle, les fra/esques de Sixtine ne méritent pas vraiment d’être relevées…
Deuxième jour et deuxième concert extraordinaire à l’Etage, au centre ville de Rennes. Après la pop d’Okay Monday c’est au tour du dark rock des The Enchanted Wood et me ravir. Dans une ambiance froide, par gênante, le groupe envoie des bruits étranges et semble raconte une histoire au rythme de deux batteries puissantes qui se répondent. Au milieu un chanteur qui oscille entre plusieurs instruments. Derrière, un piano, des claviers et une foule de trucs qu’on ne soupçonne pas. Incroyablement cinématographique et visuel, le concert de The Enchanted Wood a un début et une fin et semble raconter une histoire pendant 45 minutes. A suivre donc…
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