Mika en diva à Bercy
Mika a sorti son premier album en février 2007, et le temps que tout le monde sorte de l’engourdissement de l’hiver, il explosait de couleurs avec le printemps. Bientôt ‘Grace Kelly’ passait sur toutes les radios, était sur toutes les lèvres. Trois ans plus tard, Mika remplit deux Bercy d’affilée.
La Patère Rose
En première partie, les Québecois de La Patère Rose ont relevé le défi d’intéresser un public surexcité à l’idée de voir leur idole. Ils défendent une éléctro-pop qui rivalise de couleur avec l’Anglo-libanais, ce qui met en bouche pour la suite; ils ne lésinent pas sur les costumes non plus: la coiffe de chef d’indien habille la scène de Bercy en un clin d’oeil. Cependant, les cris stridents poussés par Fanny Bloom m’auront déroutée plus qu’autre chose.
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Mika
Quand Mika a débarqué avec Life in Cartoon Motion, son premier album, dans le paysage musical enfoui sous la folk monotone, sa musique pop bariolée détonait. La nostalgie de l’énergie de Freddie Mercury qui a enterré Queen avec lui a sûrement provoqué ce coup de foudre pour Mika ; la crise et son besoin de positivisme qu’elle crée sur son passage aura fait le reste. Si le premier album décrivait un univers bubblegum d’enfant, le deuxième, The Boy Who Knew Too Much trace les humeurs en grand huit d’un adolescent – et m’a moins captivée.
L’avantage de ce concert, c’est que comme les chansons de Mika, le show peut être pris comme un spectacle pour enfants, avec des clins d’oeils aux parents.
Le scénario du spectacle est haut en couleur, mais inextricable : on croise la Reine de la Nuit du monde de la Flûte Echantée en intro de ‘Good Gone Girl‘, puis une procession du jour des morts mexicain, qui rappelle plus Offspring que l’univers pop de mise. Après avoir tué tout le monde et s’être suicidé, Mika annonce ‘We Are Golden‘ d’outre-tombe !
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Ce qui a ralenti, voire détruit la rythmique du concert, c’est que la salle semblait ne réagir qu’aux singles – de la magie d’iTunes, comme le prouve les olas sur I Got a Feeling des Black Eyed Peas pendant l’entracte. Aussi, sur les chansons calmes, Mika prenait des airs de clown triste, comme une diva que tout le monde a déjà oubliée. Pourtant, si on prend le temps d’écouter ses albums, je trouve qu’il a beaucoup plus à offrir que ses tubes de pop acidulé.
Pour ma part, j’ai accepté de régresser l’espace d’un concert et ai pris un malin plaisir à m’essayer à des chorés.
Setlist : Relax / Big Girl / Stuck in the Middle / Dr John / Blue Eyes / Any Other World / Good Gone Girl / Billy Brown / Touches You / Over my shoulder / I see you / Rain / Blame It / Happy Ending / Love Today / We are Golden
Rappel : Toy Boy / Grace Kelly / Lollipop / Kick Ass
Remerciements : Barclay
Catégorie : Concerts
Artiste(s) : La Patère Rose, Mika
Salle(s) : Palais Omnisport de Paris Bercy
Production(s) : Barclay
Ville(s) : Paris
[…] This post was mentioned on Twitter by Agnès Bayou. Agnès Bayou said: Mika à Bercy sur LeTransistor.com http://tinyurl.com/33y8ygg […]
Les photos sont très belles!
[…] Vieilles Charrues, c’est en Bretagne. Dutronc, Muse, The Raveonettes, Mr Oizo, Revolver, Mika, Supreme NTM, Diam’s, Airbourne, Vitalic, Sophie Hunger, The Black Box Revelation, Baroness, […]
[…] Newton Faulkner, Paloma Faith, The Prodigy, Doves, Eels, Plan B, Divine Comedy, Magic Numbers, Mika, Goldfrapp, La Roux, Kate Nash, Ellie Goulding, Joshua Radin, Tricky, Chew Lips, Air, Imogen Heap, […]
[…] On a tous été touchés par son premier album … que ce soit en boîte par le gros beat de ‘Relax, Take It Easy’ parce qu’on en pouvait plus d’entendre sa voix sur-aiguë, ou par les messages positifs et les clips colorés de Life In Cartoon Motion : les filles grosses c’est bien nous dit ‘Big Girls’, si on a du talent on y arrive malgré les cons de l’industrie qui nous barrent le passage raconte ‘Grace Kelly’, accroche toi à ta ‘Lollipop’ et oublie ton chagrin d’amour, on va tous aimer aujourd’hui clame ‘Love Today’. Les fans auront même noté que ‘Any Other World’ traitait subtilement de la guerre au Liban, son pays d’origine. Le deuxième album, The Boy Who Knew Too Much, était plus en demi-teinte, mais soutenu par un spectacle haut-en-couleurs, avec déguisement inspirés de la tradition du Dia de Mue… […]
Et toi t'en penses quoi ?
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