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Après une soirée electro (Nasser, Anoraak, The Toxic Avenger) et une plus rock (Kid Bombardos, The Dodoz, Housse de Racket), les Envolées se veulent pop-rock cette fois-ci. Le Transistor était venu soutenir The Popopopops, qui s’apprête à sortir son premier album Swell, mais aussi confirmer ses doutes au sujet de Wave Machines et se faire tout bonnement plaisir avec Tahiti 80.
Il est encore bien tôt quand les Popopopops commencent leur set. Si bien que leurs blagues sur JoeyStarr tombent légèrement à plat. Mais à force de l’hypnotisant ‘Gesundheit’ et surtout de l’urbain ‘Text me Call Me’, ils arrivent à prouver qu’ils sont plus qu’un énième groupe de revival cold-wave breton.
Victor arrive à motiver la foule, et petit à petit commence à convaincre avec le planant ‘Wavelength’ et ses effets maîtrisés. Et quand enfin la voix de Simon se mêle à celle de Victor pour la prenante ‘My Mind Is Old’, la fosse se met à applaudir spontanément. Beau retournement de situation !
Sans vouloir être chauvin, les Liverpuldiens sont les intrus de ces soirées. Car sur deux éditions, on avait cru comprendre que l’idée était de soutenir la scène française. Mais ceux qui se sont payé la première partie de Shaka Ponk à l’Olympia semblent attirer le chaland. Certes, c’est dansant, mais peu original dans le genre. Et les feulements sur ‘Punk Spirit’ qui n’a de punk que le nom, ne convainc pas. Sans grand intérêt.
Dépassés par les demandes des fans qui ne les voient pas suffisamment fouler les planches des salles parisiennes, le groupe oublie les paroles des chansons réclamées. Tahiti 80 se souvient heureusement comment jouer ‘Heartbeat’, leur tout premier single, et la foule s’emballe. Et au milieu de leurs succès passés, leur dernier album The Past, The Present & the Possible, d’inspiration plus DFA, trouve confortablement sa place dans la setlist.
Tant et si bien que la foule s’égosille pendant cinq bonnes minutes, et c’est avec grand regret que le groupe doit décliner le plaisir du rappel par manque de temps.
The Popopopops seront le 28 mars au Divan du Monde pour fêter la sortie de leur premier album Swell.
Lire l’interview des Popopopops
Lire l’interview de Tahiti 80
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